Un petit exercice pour la forme. Prenez un catholique, questionnez-le sur la Réforme. Puis prenez un protestant et faites de même. Il y a fort à parier que les deux, tôt ou tard, vont vous parler du péché... de l'autre, bien sûr. Le catholique verra probablement dans la Réforme un péché qui a divisé l’Église. Le protestant verra dans le refus de la Réforme par le clergé
un péché qui a divisé l’Église. Bref, une fois n'est pas coutume, on n'est pas d'accord. Sauf, tout de même - et ce n'est pas rien - pour dire que le péché a eu sa part dans l'affaire.
Ce qui est vrai, c'est que lorsque Dieu provoque une crise ce n'est jamais pour détruire et diviser : c'est pour provoquer la repentance. Jonas le savait bien, lui qui ne voulait pas du Salut de Ninive. Il savait bien, Jonas, que Dieu est plein de miséricorde et qu'il ne refuse jamais son pardon au pécheur qui se repent. Ninive s'est repentie, Dieu a pardonné, et Jonas... et bien Jonas a eu les nerfs. Pardonner les pécheurs, c'était pas son truc. Il aurait préféré une bonne petite extermination, comme ça, sans plus.
Du coup, la Réforme selon le plan de Dieu n'aurait jamais du aboutir à la division de l'Église, mais à sa repentance. Je crois que là dessus tout le monde sera à peu près d'accord. Pour ce qui est de la suite, le regard que j'offre sera un regard protestant (surprenant, non ?).
Ce qui est vrai, c'est que lorsque Dieu provoque une crise ce n'est jamais pour détruire et diviser : c'est pour provoquer la repentance. Jonas le savait bien, lui qui ne voulait pas du Salut de Ninive. Il savait bien, Jonas, que Dieu est plein de miséricorde et qu'il ne refuse jamais son pardon au pécheur qui se repent. Ninive s'est repentie, Dieu a pardonné, et Jonas... et bien Jonas a eu les nerfs. Pardonner les pécheurs, c'était pas son truc. Il aurait préféré une bonne petite extermination, comme ça, sans plus.
Du coup, la Réforme selon le plan de Dieu n'aurait jamais du aboutir à la division de l'Église, mais à sa repentance. Je crois que là dessus tout le monde sera à peu près d'accord. Pour ce qui est de la suite, le regard que j'offre sera un regard protestant (surprenant, non ?).
Alors voilà. Entre les trois religions monothéistes, les chrétiens ont la spécificité de croire que le Dieu unique s’est incarné en une personne qui a vécu parmi nous. Une
incarnation historique : il y a, comme en témoigne même notre
calendrier, un « avant » et un « après » Jésus-Christ. Pour les
chrétiens, le Christ est au centre de l’Histoire de l'humanité.
L'Histoire centrée en Jésus-Christ
Espérance d'un Messie Retour à l'origine
Comme le montre ce petit schéma, avant
Jésus-Christ le peuple de Dieu était dans l'espérance d'un Sauveur : le
Messie de Dieu annoncé par les prophètes. Son espérance se portait vers
un événement futur. Mais ça, comme on dit, c'était avant.
Cette
espérance a vu son accomplissement en Jésus-Christ. Même si, bien sûr, nous avons toujours l'espérance future du retour de Christ, notre espérance actuelle prend sa source dans l'événement historique de la mort et de la résurrection de Jésus. Nous sommes appelés à revenir sans cesse à cette source.
Et la Réforme, justement, c'est cela : revenir à la source. Nous pouvons la comprendre comme l'appel constant de Dieu à revenir à son Fils. Du coup elle n'est
pas seulement un événement historique, elle est une exigence divine permanente. Nous sommes appelés à nous réformer
sans cesse, à revenir sans cesse à Jésus-Christ, à confronter sans cesse
ce que nous croyons aux enseignements des Écritures.
La Réforme, c'est ce qui arrive lorsque le Saint-Esprit met le doigt là où ça fait mal et lorsque le chrétien reconnaît son erreur, demande pardon à Dieu et se voit nouvellement inondé par la grâce.
Un grand merci à David Perez, compagnon de séminaire et actuel pasteur stagiaire de l'église baptiste de Niort, pour m'avoir autorisé à piller allègrement l'étude préparée par ses soins sur l'histoire de la Réforme.
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Source image "repentance": ici
La Réforme, c'est ce qui arrive lorsque le Saint-Esprit met le doigt là où ça fait mal et lorsque le chrétien reconnaît son erreur, demande pardon à Dieu et se voit nouvellement inondé par la grâce.
La repentance, un virage à 180º qui nous ramène à Jésus-Christ |
Un grand merci à David Perez, compagnon de séminaire et actuel pasteur stagiaire de l'église baptiste de Niort, pour m'avoir autorisé à piller allègrement l'étude préparée par ses soins sur l'histoire de la Réforme.
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