Pages

jeudi 28 février 2013

Jésus en terre musulmane

Une louange vibrante, prenante, de deux ex-musulmans qui ont rencontré Jésus dans leur pays natal : l’Algérie. Rachid et Omar venaient fraîchement d’arriver au séminaire et la première fois que je les ai entendus prier à voix haute je dois avouer, avec un peu de honte, que ça m’a fait tout drôle.

Rachid en prière

Jamais je n’avais entendu adorer Jésus en kabyle et en arabe et du coup, je me suis retrouvé perplexe devant ces accents que j’associais instinctivement à l’Islam. Quelque chose en moi oscillait entre l’incrédulité et l’émerveillement devant pareil spectacle.
Mais en fait de spectacle, c’était une vraie louange venue des tripes.

Cela fait maintenant plus d’un an que nous nous croisons dans les couloirs du séminaire. J’ai appris à connaître ces deux frères dans la foi, et la ferveur dont ils font preuve dans leur relation avec le Seigneur force mon admiration. Il y a quelques jours, Rachid a eu la gentillesse d’accepter de raconter, pour ce blog, comment il a rencontré Jésus dans le contexte musulman qui était le sien.

lundi 18 février 2013

Tout est relatif, oui m'sieur !

Vous êtes – et je suis – un être influençable. Ce n’est pas une insulte, c’est un fait : nous le sommes tous, et comme vous faites partie du « tous », vous l’êtes aussi... et c'est très bien comme ça !

Parce que c'est c’est beau, d’être influençable. D’être modelable. D’être souple au changement. C’est beau de laisser l’autre nous guider vers des horizons nouveaux si ces horizons sont plus amples, plus ouverts que les nôtres. Ça n’est pas une marque de faiblesse. Si nous savons choisir avec soin qui nous influence, alors ce serait même plutôt une marque de sagesse.

Choisir qui nous influence

Car, bien sûr, il faut choisir. Voilà la part qui nous revient, et c’est une part importante. Oui, mais voilà : comment choisir ?
Peut-être pourrions-nous, dans un premier temps, faire un petit bilan de la situation actuelle. À l’heure où vous lisez ces lignes, qu’est-ce qui a une réelle influence sur votre manière de penser et d’agir ? Prenez le temps de la réflexion : est-ce la politique ? Est-ce l’opinion populaire ? Est-ce l’éducation que vous avez reçue ?

Quelle que soit la direction vers laquelle portent nos regards, nous nous confrontons à l’inconstance de nos sources d’influence.

jeudi 14 février 2013

La Saint-Valentin, une histoire de sang et de fouet

Le saviez-vous ?

Il y a très, très longtemps, dans les tous premiers siècles de notre ère, vivait un rabat-joie (un moine bien sûr) qui n'avait rien d'autre à faire que de marier les amoureux et d'aider les chrétiens persécutés.

Claude II le Gothique
A la même époque Claude II le Gothique, un joyeux luron empereur de son état, ne rechignait pas à se laisser aller au plaisir d'un petit martyr de temps en temps. La télé n'existait pas encore et les moyens de diversion n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui : il n'est pas difficile d'imaginer la contrariété qui fut la sienne lorsqu'il apprit l'existence de cet empêcheur de martyriser en rond. Il prit donc, vous vous en doutez, la sage décision de faire arrêter Valentin (c'était son nom), parce qu'il ne faut tout de même pas exagérer.

Valentin se retrouva en prison comme il se doit, et le bougre se lia d'amitié avec la fille de son geôlier. La petite Julia avait la particularité d'être aveugle de naissance mais, un beau jour (où était-ce une nuit ?), elle retrouva la vue alors qu'elle discutait avec l'ami Valentin. Flûte et zut, voilà qui n'arrange pas nos affaires.

- Diantre ! s'exclama l'empereur. Mais comment cela est-il donc possible ? Faites donc venir Valentin, que je m'entretienâsse avec lui (c'est du vieux français, c'est pour ça).

mercredi 13 février 2013

L'empire des sens

Sentir, toucher, voir...
Faire de ses cinq sens la source de toute réalité.
Se déprimer ou s'affoler, peut-être, du mortel horizon qui se dessine au loin.
Avoir sur le monde et sur l'humanité un regard lucide, et se sentir fragile, impuissant.



Derrière ce blog, un petit bonhomme saisi par la grâce de Dieu. Un être fragile, sans doute, mais porté ; en somme, un nain juché sur les épaules d'un géant. De là-haut la vue porte loin, au-delà de ce que les sens perçoivent, puisque "la foi est la ferme assurance de ce que l'on espère, la conviction de ce que l'on ne voit pas".

Je vous embarque avec moi ?