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mardi 21 mai 2013

Du bon usage du blasphème



Je suis tombé là-dessus il y a cinq jours en jetant un oeil à mon compte Twitter. La fille d'un pasteur a été enlevée, assassinée et abandonnée dans un bois par un homme. Elle avait 19 ans. Son père et sa mère s'expriment dans les médias avec une dignité qui impressionne et racontent, sobrement mais clairement, comment ils trouvent l'appui ferme du Christ pour traverser l'épreuve.

J'ai passé la journée entière avec cette question qui m'a déjà saisi à plusieurs reprises au long de ma petite vie : Pourquoi ?


Alors bien sûr, non pas : "Pourquoi y-a-t-il des cinglés dans la nature ?", mais plutôt : "Seigneur, pourquoi as-tu permis cela ?". Et puis aussi, une question plus sournoise, pernicieuse, une vraie question de pécheur : "Pourquoi elle, si elle était fille de pasteur ?". Cette bonne vieille tentation de vouloir, comme chrétien, un privilège sur le reste du genre humain. Comme si le Christ, tout cloué qu'il était sur sa croix, n'y était pas mort comme les deux criminels crucifiés à ses côtés.


Du bon usage du blasphème

Il n'empêche que face à l'indicible, à l'inadmissible douleur de la mort, qui plus est celle d'une jeune fille de 19 ans et dans les circonstances qui ont été celles de Marie, le "pourquoi ?" s'impose à l'esprit. On en vient parfois à demander des comptes à Dieu. On en vient, peut-être, à le soupçonner d'indifférence.

Alors, quand je suis rentré en fin de journée et que j'ai écouté la prédication que je vous offre ci-dessous - un ami m'y avait invité par mail - j'ai remercié le Seigneur. Elle tombait à pic, et peut-être tombera-t-elle à pic aussi dans votre douleur. Elle s'appelle : "Du bon usage du blasphème".

Ouvrez votre Bible au Psaume 44 et laissez-vous guider par Olivier Randl, prédicateur apprécié de l'église baptiste de Clermont-Ferrand, qui m'a gentiment autorisé à la partager ici.




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Sur la question du problème du mal, vous pouvez aussi consulter "Si Dieu est bon, pourquoi le mal existe-t-il ?" (billet plus théorique).
Source photo (libre de droit) : ici

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