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jeudi 18 avril 2013

Bouddhisme, ésotérisme, spiritisme et m'sieur le curé

Parmi les personnages fascinants qu'il m'a été donné de rencontrer, le Père Joseph-Marie Verlinde se trouve en bonne place. C'était durant l'été 2007 à la Convention charismatique interconfessionnelle de Gagnières, dans le Gard. Le Père Verlinde, après y avoir donné son témoignage, avait animé une série d'ateliers sur le thème : "Évangéliser Simon le magicien".
Il y a beaucoup à apprendre de ce prêtre. D'abord parce qu'il est un peu fou dans son genre, et qu'il y a toujours à apprendre des fous. Pour donner un ordre d'idée, en ce moment il se consacre avec sa communauté à la construction d'un monastère. Oui, oui, comme au Moyen-Âge.
Ensuite, parce qu'il a un parcours de vie atypique et pour le moins interpellant. Docteur en chimie nucléaire de formation, il a été le disciple de Maharishi Mahesh Yogi (le gourou qui avait initié les Beatles à la méditation transcendantale) durant 4 ans avant de se convertir, tout perdu qu'il était dans les ashrams des Hauts-Himalayas, à Jésus-Christ.

jeudi 4 avril 2013

5 façons de mourir en lisant la Bible

Lire la Bible, à la longue ça s’avère être un peu comme faire de la randonnée. C’est comme entreprendre un long voyage à pied. Il y a quelques années je suis parti crapahuter pendant deux mois sur le chemin de Compostelle : 1500 km de marche au milieu de la nature, à voir à l’œil nu comment elle passe du printemps à l’été, traversant plateaux, plaines et montagnes et rencontrant un bon paquet de cinglés qui, comme moi, avaient décidé de se dégourdir les jambes et de se faire des ampoules aux pieds.


Sur ce chemin, j’ai aussi eu l’occasion d’observer de près les mille-et-une manières de ne pas arriver au but que l’on s’était fixé. Ici je n’en aborderai que cinq, en les appliquant au noble art de la lecture biblique. Cinq façons, en somme, de mourir en lisant la Bible. Mais aussi cinq solutions pour s’enthousiasmer avec elle !

Vous êtes prêts ? C’est parti ! 


1. Méditer sur les 1500 km qui nous attendent

Un grand classique. Le grand jour est arrivé, nous voici enfin en haut des marches de la cathédrale du Puy-en-Velay avec devant nous les premiers mètres du chemin qui nous mènera jusqu’à Compostelle.
Et soudain, là, dans la fraîcheur du petit matin, à peine sorti de la bénédiction des pèlerins, nous voilà prit d’un violent vertige. Le vertige des 1500 kilomètres à parcourir, des Pyrénées qu’il faudra franchir, de l’espagnol que l’on ne parle pas et qu’il faudra bien baragouiner d’une façon ou d’une autre… pour certains, le vertige est tel qu’ils n’ont même pas atteint la cathédrale : il les a prit à la maison et les a définitivement scotché au canapé.

mardi 2 avril 2013

Souvenirs d'Egypte (où je ne suis pas allé)

Vous garderez le souvenir de ce jour où vous êtes sortis d'Egypte, du pays où vous avez été esclaves, car l'Eternel vous en a retirés par force (Exode 13:3)

Pâques, ou l'occasion de se rappeler de quel pétrin le Seigneur nous a sorti... 
Ce qui m'a frappé, cette année, c'est l'intemporalité de l'exhortation : les juifs, du temps de Jésus, continuaient à se remémorer ce jour où ils étaient sortis d'Egypte, eux qui n'y avaient jamais mis les pieds !

Le Seigneur est venu me chercher lorsque j'avais 25 ans. Je me rappelle de mon Egypte à moi, je garde le souvenir encore frais de comment Dieu m'en a "retiré par force". Mais je connais une foule de frères et de soeurs, à l'église et au séminaire, qui ont en quelque sorte "hérité" de la foi et ont connu une conversion moins spectaculaire, plus linéaire, acceptant simplement ce Dieu dont ils ont entendu parler depuis toujours, certains sans même avoir ne serait-ce que le souvenir de l'avoir rejeté un jour. Bénit soit le Seigneur pour leur expérience ! À l'un de ses amis qui était dans cette situation, Saint-Augustin demanda un jour : "La main qui t'a empêchée de tomber est-elle moins puissante que celle qui me releva ?". La question était rhétorique, et la réponse évidente.

Source photo: ici.
Alors voilà que Dieu nous exhorte à tous, dans un même élan : "Garde le souvenir de ce jour où tu es sorti d'Egypte, du pays où tu as été esclave". Ce témoignage de l'arrière-grand-père qui s'est converti il y a 50 ans, ce n'est pas seulement le sien. C'est celui de toute sa "tribu", c'est l'histoire sainte de la famille entière, c'est l'histoire de tous ceux qui se sont convertis après lui, et c'est aussi celle de ceux qui ont accepté le Seigneur comme un héritage joyeusement reçu.

Connaissez-vous votre Histoire Sainte familiale ? Non ? Allez hop : passez un coup de fil à Pépé ! Et si le coeur vous en dit, racontez-là nous en commentaire... ;)