Pages

dimanche 10 mars 2013

Hillsong ou Keith Getty ?

Alors voilà, je vous l'avoue, j'aime bien les chansons de Hillsong pour leur côté musical. Mais je vous l'avoue tout aussi franchement, je suis beaucoup moins convaincu par leur profondeur théologique.

Je fais partie de ces vieux grincheux qui trouvent que beaucoup (trop, en fait) de chants chrétiens contemporains manquent d'épaisseur, quand ils ne sont pas tout simplement théologiquement hors jeu. C'est un peu ennuyeux tout de même, parce que le contenu des chants est sans doute ce que l'on retient le mieux d'un culte (on a encore jamais vu quelqu'un réciter un sermon au boulot ; en revanche, fredonner un chant de louange...).

Le contraste avec les vieux cantiques du, disons, XVIII ou XIXème siècle est saisissant. Dans ces cantiques, on peut quasiment trouver une référence biblique précise pour chacun des vers qui les composent. Alors musicalement ils sont souvent ringards, poussiéreux à souhait, mais ils ont du contenu et ils donnent de bonnes fondations sur lesquelles construire notre quotidien. Bref, ils sont bibliques. Ce serait chouette de leur redonner une jeunesse musicale.

De quoi ? Vous voulez que j'arrête de faire mon grincheux ?
Allez, c'est d'accord. Parce que les heureuses exceptions, elles existent aussi. L'une d'elles c'est l'hymne écrit en 2001 par Keith Getty et Stuart Townend,"In Christ alone". Ce chant est simplement fantastique. Je vous le laisse ici, avec Keith Getty au piano et son épouse Kristyn comme interprète : je vous mets au défi de ne pas frissonner.




Et pour être bien sûr que vous n'en perdiez pas une miette, je vous l'ai même traduit (soyez indulgents, hein !) :

En Christ seul

En Christ seul mon espoir se trouve,
Il est ma lumière, ma force, mon chant ;
Cette pierre d'angle, ce terrain solide,
Ferme à travers les plus féroces sécheresses et tempêtes.
Quelle hauteur d'amour, quelle profondeur de paix,
Quand les peurs sont calmées, que les efforts cessent !
Mon Consolateur, mon Tout en Tout,
Je me tiens ici dans l'amour de Christ.

En Christ seul qui prit en chair
La plénitude de Dieu en un bébé esseulé !
Ce don d'amour et de justice
Méprisé par ceux qu'il venait sauver,
Jusqu'à ce que sur cette croix où Jésus est mort,
La colère de Dieu fut satisfaite -
Car chaque péché sur lui fut posé ;
Là, dans la mort du Christ, je vis.

Là, sur le sol, son corps gît,
Lumière du monde tuée par l'obscurité.
Puis éclatant dans le Jour glorieux
Depuis la tombe il se relève.
Et comme il se tient dans la victoire,
La malédiction du péché a perdu son emprise sur moi
Car je suis à Lui, et Lui est à moi,
Acheté par le précieux sang du Christ.

Aucune culpabilité dans la vie, aucune crainte dans la mort :
Voilà le pouvoir de Christ en moi.
Du premier cri de la vie jusqu'au dernier soufle
Jésus dirige ma destinée.
Aucune puissance de l'enfer, aucune manigance humaine
Ne pourront jamais me retirer de Sa main.
Jusqu'à ce qu'il revienne ou qu'il me rappelle à la maison,
Là, dans la puissance du Christ, je me tiendrai.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire