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lundi 14 octobre 2013

Qui fut le vrai fondateur du PSG ?

La Bible nous réserve parfois de drôles de surprises... saviez-vous, par exemple, que l'apôtre Paul avait fondé le PSG au premier siècle ? C'était dans le cadre d'un match qui opposait une équipe de chrétiens à des non chrétiens. On trouve le texte fondateur de l'équipe de Paul dans sa lettre aux Colossiens.


Vous verrez, il n'y a pas de doute. Il s'agit bien du PSG :
2 Que la prière soutienne votre persévérance. Soyez vigilants dans ce domaine, pleins de reconnaissance envers Dieu.
3 Lorsque vous priez, intercédez en même temps pour nous afin que Dieu nous donne des occasions d'annoncer sa Parole, de proclamer le secret de son plan qui concerne le Christ. C'est à cause de ce message que je suis en prison.
4 Demandez donc à Dieu que, par ma prédication, je puisse faire connaître clairement ce message comme il est de mon devoir de le faire.
5 Conduisez-vous avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n'appartiennent pas à la famille de Dieu, en mettant à profit toutes les occasions qui se présentent à vous.
6 Que votre parole soit toujours empreinte de la grâce de Dieu et pleine de saveur pour savoir comment répondre avec à-propos à chacun. (Colossiens 4:2-6)
Vous le voyez ? Dans les vestiaires, Paul exhorte son équipe à bien se préparer dans la prière (versets 2-4). À l’entrée sur le terrain, il lui demande de se surpasser en sagesse (verset 5). Et une fois sur le terrain, l’affaire est entendue : on est là pour gagner par la grâce (verset 6).
Prière, Sagesse et Grâce : Paul a bien fondé le PSG !

Préparation dans la prière

La réussite d'une équipe ne dépend pas que des joueurs. L'entraîneur joue un rôle capital ! Les dirigeants de l'équipe australienne de football ne s'y sont pas trompé : le lendemain de l'humiliant 6 à 0 infligé par la France il y a quelques jours, ils ont purement et simplement envoyé l'entraîneur au chômage. Ils savent bien, eux, qu'une bonne partie du match se joue dans les vestiaires. Dans les vestiaires, l’entraîneur guide l’équipe et l’encourage. Il établit les stratégies de jeu. Après le match, il y débriefe l’équipe, souligne ce qui a bien marché et les failles qu’il a repérées. Si l’entraineur est mauvais, toute l’équipe en pâtit. L’entraîneur, c’est le moteur de l’équipe. Il est donc essentiel que les joueurs l’écoutent et lui obéissent.

Dans notre équipe de chrétiens, Dieu est notre entraîneur. On ne peut pas se passer de Lui. On doit être à son écoute, dans une relation permanente avec Lui. Donc, Paul nous exhorte : "Persévérez dans la prière".  Ce n'est pas si facile. Si ça l'était, il ne nous demanderait pas d'être "vigilants dans ce domaine". On doit être bien réveillés ! C’est une bataille contre la paresse, contre la fatigue, contre l’ennui, contre la tentation de laisser vagabonder notre esprit, et ce d’autant plus, suggère Paul, que nous avons bien des motifs pour être reconnaissant envers Dieu. Entre autres, et pas des moindres : Dieu nous a aimé le premier. Il nous a bénit sans que nous n’ayons rien fait pour le mériter. Jésus-Christ est mort pour nous quand nous étions encore pécheurs, rebelles, indifférents à Dieu. Voilà un puissant moteur pour notre adoration et notre vie de prière !

Nous voilà donc prêt à entrer sur le terrain.

Se surpasser en sagesse

C’est le moment d’entrer en contact avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille de Dieu et, nous dit Paul,
nous devons le faire "avec sagesse", et "en mettant à profit toutes les occasions qui se présentent à nous".

Ouvrons-lui la porte !
Être sage, c'est d'abord prendre Dieu sérieusement en compte. Nous devons dépendre de Lui en tout temps et en toute chose. Il faut donc éviter de répondre du tac-au-tac à nos contradicteurs. Nous avons le devoir de consulter Dieu et en tout cas, mieux vaut se taire que de répondre hâtivement. Un jour quelqu’un a dit : "Dieu est comme un lion en cage. Il n’a pas besoin qu’on le défende, il a juste besoin qu’on lui ouvre la porte…" Ouvrons donc la cage ! Faisons tomber les obstacles en Dieu et ceux qui ne le connaissent pas ! Celui qui convint de péché n’est jamais le chrétien, à commencer parce que son propre péché lui enlève toute crédibilité. C'est l'affaire du Saint-Esprit. De notre côté, contentons-nous de prêcher, en paroles et en actes, l’Évangile de Jésus-Christ. Contentons-nous d’amener les gens à Jésus : c’est lui qui fait des merveilles.

Pour cela, mettons à profit, dit Paul, toutes les occasions qui se présentent à nous. Il existe un temps qui coule inexorablement : les minutes et les heures passent avec ou sans nous. Mais il existe un autre genre de temps : le temps de Dieu, le temps opportun. Lorsqu’on se laisse happer par le temps qui passe, on perd de vue le temps de Dieu. On est occupé à parler de politique, de religion, d'économie, et on perd le nord : on laisse échapper l'opportunité du témoignage. Lorsque nous perdons de vue Jésus-Christ, nous perdons le temps opportun de Dieu.

Gagner par la grâce

Nous sommes clairement là pour gagner ! Voyez donc ce texte de la première lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 9, verset 19 à 22 :

On est là pour gagner !
19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre.
20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi;
21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.

22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns.

Gagner, cinq fois gagner ! Mais pas n'importe comment. Paul nous donne deux conseils bien précis.

Le premier : « Que votre parole soit toujours empreinte de la grâce de Dieu ». Le temps du jugement viendra. Mais d’abord il n’est pas encore arrivé et ensuite ce ne sera de toute façon pas à nous de le rendre. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver ». Et ce Salut, il est par grâce. Il est gratuit, c’est un cadeau. Bien sûr, il y aura des moments où nous devrons parler du jugement à venir et des conséquences du péché. Il ne s’agit pas de prêcher un évangile tronqué. Mais il s’agit bien de mettre l’accent sur ce qui est important pour les non croyants aujourd’hui et maintenant : le Salut est possible, il est là, a portée de main.

Le deuxième: « Que votre parole soit pleine de saveur pour savoir comment répondre avec à-propos à chacun ». Et là on est en plein dans le texte que l'on vient de lire : Paul a été comme juif avec les juifs, comme sans loi avec les sans loi, faible avec les faibles. Quelle tentation, pourtant, que d'être chrétien avec les juifs, chrétien avec les sans loi, chrétien avec les faibles. Nous regardons les gens qui nous entourent depuis notre christianisme, nous les évaluons depuis notre christianisme et pour notre grande honte, il nous arrive aussi de les condamner depuis notre christianisme.

Il est vraiment difficile de vivre dans ce monde sans lui appartenir. Il nous faut pourtant flotter sur les eaux de notre société, comme l’arche de Noé flottait sur les eaux du jugement divin, sans que cette eau pénètre dans notre barque et nous envoie par le fond. Il nous faut être au milieu des gens, apprendre à les connaître, à les comprendre et à les aimer, sans pour autant se laisser corrompre. Et là, pas de solution toute faite : c’est un travail d’équilibriste que nous devons peaufiner du mieux que nous pouvons tout au long de notre vie chrétienne.

Finalement, dans la lettre de Paul aux Corinthiens nous trouvons un troisième conseil "bonus" : Paul dit que bien que libre à l’égard de tous, il a été serviteur de tous. Quand le soir de Pâque Jésus a lavé les pieds de ses disciples, il nous a donné le ton, et quel ton : Judas était là, parmi les douze, et il a aussi bénéficié des soins de notre Seigneur alors même que Jésus savait qu'il allait le trahir quelques heures plus tard ! Mais pour Jésus, Judas aussi était une âme à gagner. Nous sommes appelés à servir, et même à servir Judas s’il le faut, afin de gagner, comme Paul et comme Jésus avant lui, "le plus grand nombre".

Alors voilà : PSG.
Prière, Sagesse et Grâce.
Vous ne verrez jamais plus le Paris-Saint-Germain de la même façon !

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Crédits photo (Flickr - The commons)
- Lion du zoo de Dublin en 1932
- Match de foot en 1940

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