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lundi 18 février 2013

Tout est relatif, oui m'sieur !

Vous êtes – et je suis – un être influençable. Ce n’est pas une insulte, c’est un fait : nous le sommes tous, et comme vous faites partie du « tous », vous l’êtes aussi... et c'est très bien comme ça !

Parce que c'est c’est beau, d’être influençable. D’être modelable. D’être souple au changement. C’est beau de laisser l’autre nous guider vers des horizons nouveaux si ces horizons sont plus amples, plus ouverts que les nôtres. Ça n’est pas une marque de faiblesse. Si nous savons choisir avec soin qui nous influence, alors ce serait même plutôt une marque de sagesse.

Choisir qui nous influence

Car, bien sûr, il faut choisir. Voilà la part qui nous revient, et c’est une part importante. Oui, mais voilà : comment choisir ?
Peut-être pourrions-nous, dans un premier temps, faire un petit bilan de la situation actuelle. À l’heure où vous lisez ces lignes, qu’est-ce qui a une réelle influence sur votre manière de penser et d’agir ? Prenez le temps de la réflexion : est-ce la politique ? Est-ce l’opinion populaire ? Est-ce l’éducation que vous avez reçue ?

Quelle que soit la direction vers laquelle portent nos regards, nous nous confrontons à l’inconstance de nos sources d’influence.
La politique ? L’homme qui fut un héros de la nation en 1918 fit chanter « Maréchal, nous voilà » dans les écoles de France deux décennies plus tard. L’opinion populaire ? Il y a 50 ans, la société voyait l’avortement comme un meurtre : aujourd’hui elle le voit comme un droit. L’éducation ? Mais laquelle : celles des soixante-huitards, celles de leurs parents ou celles de leurs enfants ?

N’est-il pas étonnant, finalement, que les valeurs puissent se renverser au point que le mal d’hier deviennent le bien d’aujourd’hui, et vice-versa ?

Permettez-moi de suggérer trois possibles explications.

La première consiste à croire que la société évolue positivement et qu’on est évidemment plus sages, plus raisonnables que par le passé. Certains le pensent. Je suppose qu’ils n’ont pas la télé, ne lisent pas les journaux, n’ont pas de voisins de pallier. Entre l’invention du gourdin et celui de la bombe atomique, la seule évolution positive que j'observe est celle de la technique. Moralement et spirituellement, on n’est pas beaucoup plus avancé aujourd'hui que lorsque l’ami Abraham est sorti d’Ur en Chaldée.

La seconde, c’est de dire qu’il n’y a pas de vérité absolue : tout est relatif, tout se vaut. Chacun détient sa vérité. La mienne n’est pas forcément celle de mon voisin de pallier et n’est évidemment pas meilleure que la sienne.
Chouette idée, qu’on peut facilement enrober d’ouverture d’esprit et de tolérance bien que la réalité de l’emballage soit plutôt le conformisme et l’uniformité. Mais surtout, le simple fait d’affirmer que la vérité est relative est une opération curieuse puisqu’on en fait une vérité... absolue !

Alors la troisième explication, bien sûr, est exactement inverse. Elle consiste à affirmer qu’il existe une vérité absolue et que cette vérité absolue ne peut se trouver, donc, que dans une source immuable.

Se confronter à Jésus-Christ

Entendre Jésus dire : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn. 14:6), c’est douloureux : pourquoi ne pas l’avouer ?

Seulement voilà : il l’a dit. Jésus a cette prétention d’absolu. La solution ne consiste pas en tempérer l’affirmation ou en l’adoucir, mais plutôt en définir si elle est vraie ou fausse. Jésus n’a pas laissé la place pour une voie médiane du type « affirmation moyennement vraie ».

L’heure est donc à la confrontation avec le Christ. Lire les évangiles, observer l’homme Jésus, ce qu’il a fait, ce qu’il a dit. S’ouvrir à la possibilité d’un Dieu fait homme, et voir ce qu’il se passe. Se laisser saisir, peut-être, par cette autre affirmation de Jésus : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn. 14:9).

Qui voit Jésus, voit Dieu ! Les deux affirmations mises côte à côte ont le mérite de la cohérence. Nous l’avons vu, si la vérité absolue existe elle ne peut pas être mouvante, elle ne peut pas changer selon l’air du temps. Elle doit naître d’un repère inamovible, et qui pourrait être ce repère là si ce n’est Dieu lui-même ? Pour les chrétiens, Jésus, parce qu’il est Dieu fait homme, est ce repère là.
« Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes d’enseignements étrangers; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés. » - Hébreux 13:8-9

Lui laisseras-tu sa chance ?

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