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jeudi 13 février 2014

Pasteurs, 5 bonnes raisons d'ouvrir un blog

Bon. L'air de rien, là, comme ça, ce blog fête aujourd'hui sa première année d'existence. Je me revois encore lire les conseils avisés (et parfois contradictoires) de tout un tas "d'experts" dans l'art du choix du nom de domaine : pas trop long, explicite, facile à retenir, facile à écrire... finalement, avec jesusettoi.fr il semble que je ne m'en tire pas trop mal.
Un an, donc. D'aucun disent que c'est un bon moment pour faire un bilan. Non ? Ah bon.
Hum. Vous l'aurez quand même.


Parce que, chers amis, j'ai l'outrecuidance de croire que fort de ma première année d'expérience j'ai des choses à vous apprendre (ben il est gonflé, lui). Ainsi donc j'ai repéré pour vous, pasteurs, cinq bonnes raisons d'ouvrir un blog. La liste n'est pas exhaustive, mais elle est un bon début.


Rendre le Christ présent sur le web

Une raison qui tombe sous le sens, mais admettez-le : elle est quand même pas mal ! Il y a beaucoup, beaucoup de monde sur Internet. En Europe, pour énormément de personnes c'est sans doute le premier endroit (le seul ?) où ils vont pour chercher un renseignement. J'ai moi même atterri dans l'église où je me suis converti il y a dix ans en la trouvant sur Google. Être présent sur le web, c'est finalement y rendre le Christ présent et c'est plus qu'une bonne idée : c'est un impératif. On dit que si Facebook était un pays, ce serait le 3ème pays du monde en terme de population, juste derrière la Chine et l'Inde. Il nous faut des missionnaires sur le net !

Aider les voisins à pousser la porte

Facebook, Twitter : il faut une présence chrétienne dans ces lieux là. Et malgré tout, je n'écris pas d'abord pour eux. J'écris avant tout pour les gens de la vie réelle, ceux que je croise et que je côtoie. Ceux de mon église, par exemple. Ou ceux qui passent devant mon église et qui se demanderaient - sait-on jamais - quel genre de cinglé officie là-dedans. Eh bien, ils peuvent toujours s'en informer par ce blog et ça reste moins difficile que de rentrer dans l'église. Avec un peu de bol, cette première approche leur donnera envie de pousser la porte. Ou pas. Mais en tout cas, ils auront l'opportunité d'un contact avec l'église avant de décider s'ils veulent y mettre les pieds. Qui plus est, il est facile - et peu intrusif - de glisser sa carte de visite "jesusettoi.fr" à un voisin, une connaissance, la boulangère...

Élargir l'audience de son travail

Combien d'heures à plancher sur une prédication ? Un certain nombre... elles valent la peine, quand bien même ce ne serait que pour la demi-heure du dimanche matin. Mais il y a malgré tout des choses qui sont dites dans une prédication qui peuvent très bien être remaniées en article pour un blog. Et, du coup, être utiles à un public plus large que notre seule église.
Ce qui vaut pour les prédications est également valable, bien sûr, pour les autres travaux de réflexion autour du texte biblique, ou même de réflexion tout court. Voir même pour les travaux sans réflexion mais évidemment, ça a moins d'intérêt (il faut rire, là).

Apprendre à s'exprimer dans un langage clair

Ben oui. Écrire ici me stimule, à cause de l'audience hétéroclite qui peut passer par ici, à utiliser un langage clair pour tout le monde. Et je crois que c'est une saine habitude dans le ministère pastoral. Et je sais que j'ai dit "hétéroclite", mais là il est tard et j'ai pas envie de chercher un synonyme (tu peux rire là aussi, si tu veux).

Cerner les centres d'intérêt des gens

Il y a des thèmes qui intéressent, et d'autres moins. Des thèmes qui font parler, et d'autres non. Les outils statistiques permettent de savoir quels billets ont été les plus consultés et à mon avis, les résultats ne manquent pas d'intérêt. Si nous cherchons à être pertinents pour la société qui nous entoure, il est utile de savoir : 1) ce qui l'intéresse, 2) ce qui lui attire l'attention, et 3) que l'un et l'autre ne coïncident pas forcément. Rédiger des articles et les publier sur un blog aide à affiner sa façon de communiquer tant sur le fond que sur la forme, parce que cela nous oblige à réfléchir aux deux.

Voilà un peu le bilan de cette première année de blog. Alors qu'en penses-tu, ami pasteur : blog, ou pas blog ?


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Sources photos :
- Les enfants : Flickr (The commons)
- La foule : William Hall Raine, Election night crowd, Wellington, 1931. Flickr (The commons)

1 commentaire:

  1. Tu vas, je crois, me convaincre.
    Je me permet de te suggérer une suite à cet article : 5 raisons pour ne pas ouvrir un blog (bonnes ou mauvais, je te laisse juger).

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